Les consignes de la Haute Autorité de Santé sont claires : les antidépresseurs ne peuvent être administrés sans un suivi thérapeutique.
Pourtant, les médecins n’ alertent pas véritablement sur les dangers de ces molécules qui affectent les fonctions cognitives ainsi que le système nerveux central. Le ralentissement psychomoteur peut avoir des conséquences très inattendues sur certains patients qui sont justement dans une recherche de remise en lien social et affectif.
On oublie très souvent que la dépression peut-être un moment passager qui peut s’imposer lors d’un évènement ou un changement de vie. Ce ralentissement doit être accompagné dans la thérapie à court ou moyen terme et peut être complété par un traitement médicamenteux.
En revanche, si la prise de médicaments peut dans certains cas soulager la souffrance, elle ne peut être envisagée sans une prise en charge par un psychologue clinicien ou un médecin (de préférence différent de celui qui aura prescrit) ni un questionnement plus profond sur la fonction ou la survenance de ces troubles dépressifs.
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